Ce projet est né de l’envie de créer un éditorial de mode pouvant figurer dans des magazines. En collaboration avec une styliste, une maquilleuse, un assistant photographe et un mannequin, nous avons exploré l'élégance et la sophistication pour une série de photos à l’esthétique soignée. La mise en scène, la lumière travaillée, et une retouche fine ont permis de capter l’essence intemporelle de la mode, créant des images qui pourraient figurer dans les pages d'un magazine.

Pour ce projet nocturne, j’ai exploré la thématique de la vitesse dans un environnement sombre et inhospitalier : une forêt en hiver. J’ai d’abord imaginé une série technique mettant en scène deux coureurs habillés de vêtements réfléchissants, courant à travers les arbres sous la lueur des éclairages. Le contraste entre les reflets des tenues et la noirceur de la forêt enneigée crée une impression de mouvement intense, comme une course fantomatique au cœur de la nuit hivernale.

Puis, pour déstabiliser le regard et ajouter une touche de surréalisme, j’ai intégré des éléments complètement incongrus : un paon décoratif, un cocktail coloré, une pizza dans sa boîte en carton – des objets loufoques qui perturbent l’atmosphère initiale. Cette juxtaposition de vitesse et d’absurdité transforme la scène en une vision étrange et intrigante, jouant avec les attentes du spectateur et donnant une nouvelle dimension à l'idée de la performance en course à pied.

Ce projet d’autoportrait explore l’état des doldrums, cet état de calme plat et de stagnation, qui peut aussi symboliser une période de réflexion et de redirection personnelle.
Inspiré par des concepts visuels que j’avais enregistrés, j’ai composé une série en studio pour capturer ce thème.

J’ai travaillé avec une lumière contrastée, alternant ombres marquées et lumières pour accentuer le double sens des doldrums : un état d’arrêt qui peut se révéler propice à la découverte. Enfin, le lettrage ajouté aux images apporte un effet éditorial, renforçant l’aspect narratif de chaque photo et amplifiant le message visuel.

Dans le cadre de ma collaboration avec le Studio 404 à Annecy, j’ai eu l’opportunité de travailler pour des clients prestigieux tels que Salomon et Ogier, ainsi que pour d’autres marques exigeantes. Ce projet m’amène à réaliser des photographies techniques de type "ghost" et des vues portées, où je m’adapte à chaque demande spécifique en matière de lumière et de stylisme.

Chaque session est une exploration de l’équilibre entre la mise en valeur des pièces et le respect des codes visuels propres à chaque marque. J’ajuste les éclairages pour répondre aux attentes, qu’il s’agisse de créer des ombres douces pour accentuer les détails du tissu, ou de jouer avec un éclairage plus direct pour un rendu dynamique. Cette polyvalence me permet de fournir un travail précis et sur mesure, valorisant chaque pièce selon les standards de mes clients.

Lors de mon second voyage aux États-Unis, j’ai choisi de documenter mon expérience avec un regard neuf, capturant les moments qui éveillaient en moi ce sentiment particulier de "vivre dans un film". Avec une approche d’observateur distant, j’ai photographié des scènes du quotidien américain qui m’intriguaient ou me fascinaient, sans intervenir, conservant ainsi un angle presque documentaire et objectif.

En restant à distance de mes sujets, j’ai pu capter l’essence de situations ordinaires – paysages urbains, moments de vie anonymes, scènes de rue – tout en préservant leur authenticité. Ce choix créatif reflète mon regard "naïf" et curieux, dévoilant une Amérique cinématographique où chaque scène, aussi simple soit-elle, semble appartenir à un scénario. Mon but était de partager cette impression de dépaysement et de familiarité étrange, comme si chaque image faisait partie d’un film qui défile sous mes yeux.

Lors d’un voyage dans un lieu jusque-là inconnu pour moi, j’ai choisi de me laisser guider par l’inspiration du moment, capturant à la fois la beauté brute de la nature et des constructions atypiques qui parsemaient le paysage. Ce lieu, bien que touristique, dégageait un sentiment d’abandon, comme si le temps avait suspendu certaines scènes, et j’ai cherché à saisir ce contraste fascinant.

Mes photos retranscrivent cette sensation de liberté totale, un état d’esprit où je me laissais surprendre par chaque détail, chaque lumière, chaque texture. À travers cette série, j’ai voulu partager l’impression de dépaysement et de mystère qui émanait de ce voyage, tout en captant la tranquillité presque surréaliste de cet endroit à la fois fréquenté et pourtant étrangement oublié.